Je le redis souvent à mes ami(e)s :
"voyager c’est savoir s’arrêter ".
Regarder ,sentir ,appréhender le milieu avec lequel on se confond
ne serait ce que quelques minutes ou quelques heures.
"voyager c’est savoir s’arrêter ".
Regarder ,sentir ,appréhender le milieu avec lequel on se confond
ne serait ce que quelques minutes ou quelques heures.
"Voir la même chose tous les jours , mais sous un œil différent" ,
ainsi l'aphorisme si cher à Proust pourra se vérifier en boucle.
ainsi l'aphorisme si cher à Proust pourra se vérifier en boucle.
Cette "temporada" du ski de montagne -raquettes sportives 2017 n’est pas piquée
des hannetons.
Les changements de temps et les conditions d'enneigement qui s'enchainent les uns derrière les autres transforment la neige de façon aléatoire et discontinue .
Il faut donc être prompt à réagir quand se présente l'excellence nivale .
Il faut donc être prompt à réagir quand se présente l'excellence nivale .
La montagne d’Anie (ou Ahunamendi) , aux confins des terres du Béarn et de la Navarra , avec la dernière chute de dimanche dernier ,
s’était affublée d’ atours provocant jusqu’à ses plus lointains amants.
Les démons de la montagne blanche ,cette vertueuse couleur, nous attirèrent , une fois de plus, sous une voute céleste éthérée sans tâche , vers ce jardin des Hespérides..
Deux jeunes compagnons eurent la chance de
m’accompagner pour une petite trilogie en raquettes dans le secteur des baracas d'El Férial et de la Pierre Saint Martin.
Anie –Añialarra – Murlon .(3 sommets).
Conditions extérieures ; Frais ,sans un souffle de vent ,
neige dure , se transformant en "crémita" l’après midi sans jamais être pourrie .
Temps*timing : 5h45mn de marche ,le reste dédié à l’observation et au
loisir .
1050 m en dénivelé ,16 km et quelques ...hectomètres en développé .
A renouveler au plus tôt
Entre Linza ,Zuriza et Belagoa ,il ne manque pas de sommets dans ce recoin des Pyrénéees.
Petite explication toponymique : Anie : Ahunamendi dériverait du basque Ahuntz
(chèvres par extension isards) et de Mendi l'oronyme « montagne ».
C'est la voie la plus simple ,mille fois répétée ,pour ce zoonyme qui a l'air de satisfaire une grande partie des spécialistes.
C'est la voie la plus simple ,mille fois répétée ,pour ce zoonyme qui a l'air de satisfaire une grande partie des spécialistes.
Après tout, on peut se poser quelques questions
(l’onomastique étant loin d’être une science exacte) .
Selon Dendaletche ,le terme proto basque d' isard serait plutot "sarri" que l'on retrouve dans l'aragonais "sarrio" et "sarimendi" en Soule-Xiberoa.
Nous sommes ici en terrain où le proto basque navarro-aquitain est en voisinage avec le bas latin d'Aspe . cette confrontation engendra certainement des faits aléatoires voire anarchiques ou des altérations comme nous le démontre chaque jour la toponymie pyrénéenne.
Entre vibrantes et aspirations déplacées , on ne serait pas étonné , qu'un jour; on découvre que "aunamendi" n'aurait pas d'autre origine que le "au(t) z" ; roc ,mont rocheux si fréquent en Haute Navarre et Basse Navarre et le "na" en contraction du "gaina" : point élevé.
A moins qu'on ne soit ici aussi dans la pléonastique pure et simple.
En attendant il faut se contenter des études de Morvan .
Il est vrai que le lexème "ania" est commun dans le secteur et que la zone dite d' "anialarra" a sans doute influencé les analyses.
Mais ici point de cabane pastorale ou d'habitat même provisoire .
Comment se fier alors à une toponymie établi ???
La zone a été soumise a de fortes contestations , en témoigne le changement de limites frontalières entre 1840 et 1865 (30 hectares passés sur Izaba) au détriment de la vallée d'Aspe.
Il faut aussi noter la conjonction ,dans la zone du Pourtet , des 3 communautés d' Aspe ,Barétous et de Roncal.
Le point bas de ce baracas s'appelle aussi la Coutende ,lieu lui aussi soumis à des contestations pastorales séculaires.
(l’onomastique étant loin d’être une science exacte) .
Selon Dendaletche ,le terme proto basque d' isard serait plutot "sarri" que l'on retrouve dans l'aragonais "sarrio" et "sarimendi" en Soule-Xiberoa.
Nous sommes ici en terrain où le proto basque navarro-aquitain est en voisinage avec le bas latin d'Aspe . cette confrontation engendra certainement des faits aléatoires voire anarchiques ou des altérations comme nous le démontre chaque jour la toponymie pyrénéenne.
Entre vibrantes et aspirations déplacées , on ne serait pas étonné , qu'un jour; on découvre que "aunamendi" n'aurait pas d'autre origine que le "au(t) z" ; roc ,mont rocheux si fréquent en Haute Navarre et Basse Navarre et le "na" en contraction du "gaina" : point élevé.
A moins qu'on ne soit ici aussi dans la pléonastique pure et simple.
En attendant il faut se contenter des études de Morvan .
Il est vrai que le lexème "ania" est commun dans le secteur et que la zone dite d' "anialarra" a sans doute influencé les analyses.
Mais ici point de cabane pastorale ou d'habitat même provisoire .
Comment se fier alors à une toponymie établi ???
La zone a été soumise a de fortes contestations , en témoigne le changement de limites frontalières entre 1840 et 1865 (30 hectares passés sur Izaba) au détriment de la vallée d'Aspe.
Il faut aussi noter la conjonction ,dans la zone du Pourtet , des 3 communautés d' Aspe ,Barétous et de Roncal.
Le point bas de ce baracas s'appelle aussi la Coutende ,lieu lui aussi soumis à des contestations pastorales séculaires.
Best regards ,cordialement
Ongi izan ,fins aviat....
Ongi izan ,fins aviat....
Arroil
PS ; Fotos dédiées à Laura , la rojita ,skieuse aux chiens bergers ,bonne connaisseuse de la zone d'El Ferial y Coutende.
et à la perdrix blanche ,(lagopède) seul être vivant dans ce monde si hostile.
pour des raisons écologiques la photo de l'oiseau n'est ni indexée ni référencée sur l'itinéraire de cette sortie
PS 2 ; baracas baracar bracas (terme celte ??) désigne un lapiaz couvert de pins à crochets espèce qui s'est fort bien adaptée à ce relief.Il faut noter qu'avec la surexploitation au profit de la mature entre le 17-18 ième siècle , les forêts actuelles ne sont que l'ombre d'elles memes .Ces pins à crochets pouvent vivre 900 ans et plus (Pinus uncinata).
PS 2 ; baracas baracar bracas (terme celte ??) désigne un lapiaz couvert de pins à crochets espèce qui s'est fort bien adaptée à ce relief.Il faut noter qu'avec la surexploitation au profit de la mature entre le 17-18 ième siècle , les forêts actuelles ne sont que l'ombre d'elles memes .Ces pins à crochets pouvent vivre 900 ans et plus (Pinus uncinata).
Les crêtes de Bilori et Oeilharisse .Célèbre quinte entre Lees-Athas et Lescun.Le pic Arrouy en est la marque délimitative. |
forêt sur le baracas de la Pierre st Martin.(pins à crochets et lapiaz) au fonds montagne de Guillers ,limite Barétous-Aspe . |
derniers mètres sous le sommet.On laisse les raquettes à 2350m.
sommet Aunamendi-2502m.
chemin de descente vers Añialarra. |
brêche de Castetné .vu sur Billarontz et le Jean Pierre (Ossau) |
zone du Pourtet où se rejoingnent Barétous ,Aspe et vallée de Roncal. |
zone du Pourtet.
tour d'horizon sommaire depuis Anialarra
Sur la dorsale d'Anialarra ,en direction du Rincon de Belagoa des baracas d' El Férial ,Zanpori et Coutende .Orimendi en fond.
neige de frittage |
fin de parcours ,retour sur la Côte Basque.
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