Elle s'étendait d'Irun à Donosti et son surnom "la belle Oaso" est encore en vogue aujourd'hui.
Le Monte Jaizkibel ,ou Haitz Gibel, nom depuis longtemps tombé en désuétude, a longtemps été dénommé ""monte Oleartzu" ,comme on le retrouve sur la carte d’État Major des années 1900.
Aujourd'hui le toponyme a l'air bien établi en Jaizkibel.
La traversée du Jaizkibel fait partie du Top 10 des plus belles randonnées d'Euskal Herria voire des Pyrénées .
Sa réputation n'est plus à faire.
Jusqu'au début des années 1990 , les marcheurs n'étaient pas les bienvenus sur ces pentes .
Les flancs Ouest du mont étaient en effet réservées aux militaires qui s'en servaient de terrain d'entrainement d'où le promeneur était immédiatement refoulé.
Il a fallu l'année 1992 et la restitution des terrains aux municipalités ,pour en envisager la traversée intégrale.
L'ami Miguel ,qui en établissait une cartographie bien précise,me convia à quelques séances épiques de marches au radar .
En effet ,à cette époque, la descente de la pointe de Gaztarrotz constituait en une sente labyrinthique dans les épineux, lande vaine et vague, où broutaient quelques chèvres sauvages qui vivaient dans les parages.
Aujourd'hui on y a creusé des marches dans les grès et élagué les ajoncs pour faire passer des bus de randonneurs engoncés.
De même la falaise d'Errentzin ,où le seul passage connu obligeait au ramping ,est un sentier déblayé et large où l'ajout d'un escabeau rompt complétement le charme du terrain d'aventure d'antan.
Les aménagements de ces dernières années ont servi à la massification de cette randonnée sauvage qui nous avait tant émerveillée il y a 10 ans.
Le choix du Camping Club Vasco de Donostia ,qui a emménagé le sentier littoral,est corrélatif à sa demande en protection pour endiguer le projet du Super Puerto de Pasaia qui doit détruire le quart environ de la ballade proposée.
En faisant connaitre et en divulguant ,les richesses naturelles du Jaizkibel, il pense provoquer dans le public, un sentiment protectionniste "Jaizkibel bizirik" (Jaizkibel pour toujours) qui sera nécessaire lors des futures mobilisations de masse qui verront le jour pour contrer ce projet pharaonique à 5 milliards d'euros au moins.
Pour couronner le tout, Iñaxio est mort.
L'ermite-sorcier, qui hantait les prairies et la cale d'Erentzin ,a emporté avec lui ce parfum d'aventure et de mystère qui trainait sur la cote des fossiles.
Je reviens annuellement sur cette cote.
Pour y gouter la symphonie de la terre (ama lur) et de l'océan (kantauri).
Le bruit incessant du ressac nous approche de la quintessence de ce qui trame la culture des basques :
la Terre et l'Océan.
L'un est le complément de l'autre et vice versa.
(en construction.)
Ajouter une légende |
petite grieta de Tximistakurratua |
les falaises rouges de Labetxu |
les landes et falaises de Labetxu : des milliers d'oiseaux nicheurs |
sur la grève de Tximislakurralua |
La Coquille à Turroia muturra |
Erentzin en falaise au dessus du Port (,) |
falaise d' Errentzin |
Plage des Fossiles
Textures
Ballade irlandaise d'Irupuntxa au cabo Higuer
Bioznar |
Stretching |
Textil |
fin de partie |