mardi 27 avril 2010

Xiberoa : Oillogaina Lakura Binbaleta :entre Ehujarre et Kakueta

Je n'y peux rien : chaque passage dans la province basque de Soule (Xiberoa) évoque pour moi les grands canyons de Santa Grazi et Larraine.
De leur nom local,"arroila", il m'est resté ce surnom que m'ont collé à jamais mes intimes "arroileta".

Tout a commencé par l’article de Maryse Laffranque ,la luchonnaise, paru en juin 1973 dans la revue pyrénéenne du CAF du Sud Ouest.
Il fut le détonateur de cette soif de découverte d'autant qu'à l’époque, seuls les spéléos dont je faisais partie ,possédaient les techniques et matériels pour affronter ce genre de difficultés.
Amateur de gouffres dans les réseaux d'Arbas , du Marboré ou du Taillon, avec le GPS (groupe spéléologique des Pyrénées) de Toulouse, je ne soupçonnais même pas l'existence de ces grottes à " ciel ouvert".En même temps je découvrais ce monde des canyons aux confins de l’obscurité, du minéral, de la bryologie et des eaux souterraines.

C'est ainsi que je connus la Soule et Olhadubi sous la férule de Jacques Jolfre ,où avec plein de copains spéléos nous vécûmes des aventures  homériques en leur temps,habillés des pontonnières "Hemeka" de Ruben Gomez et poussant des bateaux pneumatiques "Dinghy",les néoprènes étant rares ,chères et réservées aux élites de la plongée .
Pourtant nous n'étions pas les premiers,  70 ans auparavant Édouard Alfred Martel, le père de la spéléologie, avait aussi trainé ,dans ces ténèbres, ses brodequins ferrés  et y avait poussé aussi de drôles d’échelles de corde.
Il  avait exploré les canyons en  remontant  "Cacouete" ,"Olhaduby" et Holzarte dans leur parties basses, s'étant arrêté à chaque fois devant des chutes d'eau de plus de dix mètres.
Les gravures de Rudaux en accentuant le trait , rendaient ces lieux bien glauques, mystérieux et inhospitaliers.

Que sont donc ces canyons qui nous ont attirés ici ?
Taillés dans le fameux "calcaire des canyons" (Campanien-Turonien) (-90 à -70 MA), d’épaisseur moyenne de quelques centaines de mètres (300-500m), ils ont été façonnés par les rivières allogènes à l'époque glaciaire.
Celles ci s'engouffrant dans des sillons karstiques ont permis un creusement rapide.
En conséquence les bassins versants ont peu reculé puisque l’eau s’est évacuée en creusant sur place en taraudant le socle tertiaire.
Les prairies qui  recouvrent ces bassins depuis, ont permis la colonisation humaine et 40 siècles de pastoralisme.
Le profil en "dent de scie" des canyons est typique d'une érosion dynamique qui a façonné marmites, gours, toboggans ,cascades , galerie.
Les plus remarquables sont : Arpidia, Ehujarre ( ou Uhaidjar) ,Kakueta  et Holzarte-Olhadubi.
Leur largeur va du plus étroit : un mètre (Olhadibi) à deux cent mètres tout au plus en leur sommet.

Depuis ma jeunesse, des crues et des années ont coulé dans le lit d'Uhaitza (gave de Sainte Engrace) , les ouvrages de Mickey Douat, Jean François Pernette, Eric de Valicourt ont permis de recenser et décrirent l'ensemble des  phénomènes et de grandes chutes de Xiberoa.

Ainsi Xiberoa est devenu une des grandes destinations européennes pour la pratique du canyonisme sportif et de difficulté.

La rando du jour.
Son but : monter avec la vue sur Ehujarre et kakueta à Lakura,Kortaplana et Binbaleta.

Aujourd'hui la randonnée partira un peu au dessus de Santa Grazi.
(Sainte Engrace : cinquième toponyme pyrénéen en ce qui concerne les noms de saints)
la route des bois d'Oillo (Heyle sur l'IGN) et de Larregorri est désormais interdite aux véhicules, il faut se résoudre à partir bien bas dans la vallée.
Qu'importe, on retrouvera là,une des composantes de la montagne à l'ancienne "la marche d'approche", histoire d'allonger de deux heures, le périple initial et de retrouver à terme les jambes des Ledormeur ,Russel et consorts.
Peu avant le ravin d'Oilloki, on se garera.
Passant sur Erreginaneko zubia (ponts des reines) on jettera un œil avisé ou anxieux dans le canyon , avant d'attaquer la croupe d'Erreginaga (à l'altitude 790m) qui nous mènera jusqu'à Oillogaina (1690m).

Il s'agit au départ d'un tir à bois, mais nous couperons des pistes transversales usitées ou non. Nous croiserons au passage le cayolar d'Haizexarria dont les alentours ont fait l'objet de travaux de captage d'eau.

Le toponyme Oilloa créé une discussion intense au sein de notre groupe.
Il en résulte qu'il pourrait s'agir là (hors la référence trop évidente au gallinacée poulet) du vieux mot basque précédent Oihana pour désigner la forêt.On le retrouve dans les toponymes Oillarburu ,Oillarzun.....

Le mot ici, trouverait tout son sens, tant la belle futaie de hêtres et de sapins que nous venons de traverser ,nous rappelle les colonnes d'un temple grec.
Au faite d'Oillogaina les premières cimes enneigées apparaissent.
La série autour d’Auñamendi, celles de Linza ou de Zuriza, les lointaines sierras de Garde ou de Kakueta la navarraise, Baigura d'Urralgoiti, et les cimes familières d'Iparralde : Autza ,Larrun et Irumugarrieta (trois couronnes).
Nous aurions pu en rester là.
Lakura (Laküa pour les Xiberotarrrak) à un jet de pierre nous offrait la vue sur Belagoa et Txamanxoia en plus.
La crête d'Hutsarte a l'avantage d'être un parcours aérien avec vue plongeante sur les canyons d'Ehujarre et Kakueta.
Un vrai régal. Le cache-cache des cumulus et du soleil nous offrit une variété  de bleu toute la journée.
Pas étonnant que la symbolique lui attribue un rôle de lien entre la terre et le ciel, la vie ordinaire et le spirituel.

Avant d'attaquer la dernière pente du Laküa, au passage du col d'Ihizkundize, on peut prendre le sentier à flanc qui rejoint le col de Ste Engrace ou de Kortaplana vers la borne 255.
En moins de vingt minutes on avalera l'ultime montée dans les poudingues pour arriver au buzon (boite aux lettres sommitale) du pic à 1877m.

Un repas frugal, des discussions animées, puis la marche continue au plus près de la crête de Kortaplana jusqu'à Binbaleta.

Au passage, le menhir du col de Kortaplana ou de Ste Engrâce nous rappelle qu’il est aussi un jalon sur le chemin Izaba-Santa Grazi.
Il sert aussi de borne frontière.
Son numéro 255 est effacé par les bêtes qui viennent s'y frotter dessus.
Mais dans l'autre sens, par temps de brouillard ou de neige, il indiquait aux passeurs, aux "hirondelles du Ronkal" les fameuses "ainarak", aux contrebandiers et aux marchands ,l’endroit précis où il fallait s'engager sous les flancs du Lakura pour gagner la gorge d'Ehujarre ,synonyme du retour dans la vallée, ou si l'on passait en Navarra, le début d'Ardibidegaina le sentier mythique de la rive droite de la vallée de Belagoa.
Hommes, ovins et ours passent ici dans les mêmes traces,depuis le néolithique.

Plus bas le col d'Urdaite permet aussi le passage vers Kakueta et Zardai Zilo.
Le sentier à travers les schistes est plus mal aisé surtout par temps humide ce qui n'est pas rare dans le coin.
(Pluviométrie souletine 2200 mm par an).
Profitant du beau temps, nous suivons la ligne frontière jusqu'au sommet de Binbaleta qu'il faudra atteindre par un petit couloir raide où l'on posera les mains. (Pas de II).On peut faire plus facile en empruntant le GR11 et le col de Binbaleta.
Les plus courageux commencent déjà la montée sur Kartxila pour 300m de dénivelé supplémentaire.
Pendant le retour tranquille sur Ezkantola et Axura , nous observerons quelques fleurs rares type saxifrage oppositifolia, jasione pygmée ou grassette "pinguicula vulgaris" voire un champ de jonquilles tardives.
Le groupe est maintenant réuni au cayolar d'Aiheska pour entamer la traversée des pentes exposées de Lepoxine.Là aussi, kasu, par temps humide.
Une chute pourrait y être fatale.
Nous atteignons le fond de Kakueta au cayolar ruiné de Zardai Ziloa et c'est le retour sur la rive gauche de Larregorri ko erreka par les bois Ihizkundizeko  (+ 270m).
Le cayolar de Larregorri est en vue. Il faut alors se coltiner 6 km de route caillouteuse et quelques six cent mètres de descente pour retrouver les voitures, symbole d'une gueuse de la vallée (Akerbeltz) bien méritée au bar Bürgübürü du quartier Senta.

Odométrie ; marche 7h20 sans les arrêts , 23.5 km, 1970m de dénivelé (300m de plus pour Kartxila)

canyon d'Oilloki au pont des Reines.

lundi 19 avril 2010

Lupuzuri ,Lindus : entre Kintoa et Roncevaux

Un mois que le printemps est éclos et nous avons continué à trainer nos guêtres sur les hauteurs du Kintoa entre Urepel (Urepele) et Burguete (Auritz).

A une heure de route de Bayonne, il se peut que vous ne croisiez que deux personnes  dans la journée, un couple d'aigles royaux et une multitude de fleurs.

C’est le cadeau que peut vous offrir ce genre de parage.

La nature, à cet étage montagnard , sous le climat continental de la zone la plus froide des Sept Provinces , s’y réveille doucement, plus lentement qu’en Labourd , sous influence océanique.

Il y a bien longtemps que le chainon de Lupuzuri me trottait dans la tête ; cette croupe si fine, si longue, ornée de rochers aiguisés et de quelques pitons acérés, véritable arête de poisson, était un trou vide sur ma carte personnelle d’Euskal Herria.

Le piton de Sastrako arroka ne figure pas sur les voies passantes du plateau de Burguete.
Il n’y a , ici, que quelques chèvres et chevaux à demi sauvages qui résident sur les flancs de Putakarrieta, de Sastra ou de Harizbakotxekokaskoa.

C’est donc à Urepel, près du mur à gauche, que débute cette randonnée.

D’abord la route de San Ferminenea, puis nous obliquons vers le monument dédié à Xalbador, bertsulari local, que le sculpteur Oteiza a symbolisé sous la forme d’un oiseau à l’aile brisée.

La vue sur la vallée d'Aldude et ses buttes à versants rectilignes est saisissante : elles ont pour nom Zohuta, Murruoin, Lepeder, Monhoa, Madaria, Harriondo.

Par le chemin neutre du Baztan à Burguete, nous rejoindrons la ferme de Biurrietabuztanenea.

Ici nous continuons la vallée d’Aldaparriko erreka cette fois ci en empruntant la sente de la rive droite. Le sentier est bien tracé orné de quelques murets par endroits.

Sous les flancs de Lezetako kaskoa, montagne de grès, aurifère à ciment cristallin, après être passé devant la croix frontalière 149, nous atteignons l’embouchure du ruisseau d’Uztarketako erreka (684m) qui ne coule que par intermittence.

Il est entrecoupé de cascades sèches et quelques vasques aux couleurs ocre.

Nous le remontons par un vague sentier de chèvres, rive gauche, le long des flancs pentus jusqu’à un replat nommé Auntzarpea.(755m)(la grotte des chèvres) . Des ruines de bordes peuplent les lieux.

J’y crois reconnaître des anciens fonds de cabane et des terrils de mines.

Puis c’est la rude montée au hasard des traces d'animaux vers Harizbakotxakokaskoa.(1209m).
Arrivés à Lepomotz, un aigle royal en vol rectiligne frise la crête herbeuse fourmillante de bulbocodiums.
Par milliers, ces fleurs tapissent la prairie drue et généreuse.
Au passage nous apercevons les rochers de Putakarrieta et la dent de Sastrako arroka bordant la crête arrondie.
Les hêtres tordus par les vents , en bordure de crête, témoignent de l'anémomorphose, ici, sous dominante Sud.
L’acmé de la montagne est atteint à Lupuzuri.
L’onomastique de cette montagne est une véritable énigme.
Lupu en basque est une notion qui va de chrysalide (Euskarako hiztegia) à araignée, scorpion, hellébore, euphorbe (Lhande,Azkue,Hiribarren).
Sa toponymie n’est peut être pas très éloignée du fameux « Lopecuricoharia »  ce lieu mythique que recherchent tous les savants depuis que le géographe Strabon géographe grec (-58 AC,+25 PC) en fait mention dans sa Géographie (livre IV).
Il explique que "les bords du golfe Galatique sont occupés par les Tarbelli, qui possèdent les mines d’or les plus productives de toutes, car les fosses peu profondes qu’on y creuse livrent des lames d’or allant jusqu’à remplir la main.
Certaines de ces lames ont parfois besoin d’un léger affinage, tandis que le reste du minerai se présente sous la forme de paillettes et de pépites qui ne demandent, elles aussi, qu’un traitement réduit".
Lupe-kari s’interprétera en « qui recherche dans la caverne ».(Dupré –Saint Arroman Ikuska 1994-1 ;le toponyme Urepel et sa possible relation avec l’existence d’une mine d’or).

Les montagnes d’Urtarai et de Lezetakokaskoa sont reconnues comme ayant fait l’objet dès le 4ieme siècle avant JC , d’exploitation minière comme en témoignent  les haldès et  terrils des fonds de vallées, les restants de quartz, zircone, hématite, oligiste et paillettes d'or.

Mais du Couserans en Ariège jusqu'à Arditurri près d'Oiarzun, nombreux sont ceux qui cherchent encore les vestiges de Bebelo et Crudaria ,mines mythiques d'or et d'argent ,que le géographe Pline a aussi vues produire "150 livres" par jour.


Nous franchissons le grillage qui délimite Kintoa et Roncevaux-Erro-Burguete.

Une foultitude de monuments mégalithiques parsèment cette crête sur près de 2.5 km.

Une liste exhaustive de plus de 70 monuments a été dressée par l’université de Navarra.

(Voir nomenclature à la fin de l’article).

Au col d’Atalotzi ,notre œil est attiré par un monument en pierre et fer dédié à Oriol Solé Sugranyes mort en ces lieux en 1976.

Le béotien croira à quelque montagnard victime de malaise ou de froid comme c’est souvent le cas en Euskal Herria.

Que nenni.

A quelques mètres du col salvateur, l’anarchiste, le Che catalan, Oriol Solé Sugranyes, après s’être enfui de la prison de Segovia avec 30 autres prisonniers politiques (ETA-m et anars catalans) par un tunnel, est abattu ici par la garde civile en 1976.


José Agustín Goytisolo va écrire en souvenir d’Oriol ces vers :

'La libertad es una parabellum o una flor...

la libertad hay que inventarla siempre...

la libertad a veces es una simple linea fronteriza...'

Oriol Solé faisait partie du MIL (mouvement ibérique de libération) aux options libertaires, anarchistes et autonomistes. Il fut le compagnon de Salvador Puig  Antic ,garroté par le régime franquiste.

Quelques mois après sa mort, le régime tomba et tous les prisonniers furent libérés.


Por más que callen

por más vueltas que de el mundo

por más que nieguen los acontecimientos

por más represión que el Estado instaure;

por más que se laven la cara con la democracia burguesa;

por más huelgas de hambre que callen;

por más que tengan saturadas las cárceles;

más pactos que desarrollen con los controladores de clase;

por más guerras y represión que impongan;

por más que intenten negar la historia y la memoria de nuestra clase;

Más alto diremos:asesinos de pueblos

miseria de hambre y libertad

negociadores de vidas ajenas

más alto que nunca, en grito o en silencio,

recordaremos vuestros asesinatos

de gentes, vidas, pueblos y naturaleza.

De labio en labio, paso a paso, poco a poco.

Salvador Puig Antich


Du monument, on interprétera les barreaux de la prison dans le granit et l’étroit passage vers la liberté dans les deux plaques de fer.
J’avais en 2003 fait une photo de l’ancien monument et aujourd’hui (merci Wikipedia) j’ai enfin pu reconstituer le puzzle des mots photogravés sur des plaques d’aluminium que les différentes tempêtes ont envolées vers les cimes du Lindus.


Que cette région de Navarre est passionnante.

Nous continuons de longer  la clôture des estives collectives de Burguete-Roncevaux jusqu’à la redoute du Lindus.

Vestige là aussi des guerres napoléoniennes de 1813 à 1815 qui opposèrent les troupes de Soult à celles de Wellington.

Un pilotasoro se trouve au pied de la redoute peu visible car dans une zone de reboisement aujourd’hui.

Ici commence le retour sur Urepel.

Par le col de Burdinkurutxeta, puis le col d’Hautzai.

Les sous bois de Zelaihandi regorgent de scilles en fleurs.

Au lieudit Iraztegi, nous prenons le chemin de Soalucia (Soraluzea)

Madaria est vite atteint.Quelques tapis de gentianes printanières reposent ici et là.
Dans les airs une paire de bruants jaunes se poursuivent et s'étripent pour une femelle impassible qui volète de branche en branche.

Commence alors un périple dans un dédale de chemins dont le balisage est complètement abandonné à cause des remodelages parcellaires.Il faut avoir déjà bien trainé dans le coin pour ne pas s'y perdre.

Furilloineako bidea, Sankako bidea,  Falxakobidea, Borde Anttongastiarre, Irazelaikobidea, Gazteluzarbidea,  puis le chemin du cimetière qui arrive au dessus du village.

Au passage dans le bois de Gazteluzar, des centaines de cardamines à l’ombre, pollinisés par des couples de papillons aurore aux couleurs pourpres et orangé agrémenteront cette partie un peu languissante.


Une belle marche de 23 km ,1150m de dénivelé pour 7h tranquille avec de nombreux arrêts « nature et histoire ».

A parcourir avant la pousse des fougères.....

PS : principaux monuments de Berazkoain (refuge de Sorogain) à Lindus
 (source : université de Navarra)



Nº (01): DÓLMENES 

01 MENDIAUNDI Silvestre IRIGOYEN 1924 91-III (Olaberri) X: 632.915, Y: 4.763.250, Z: 1.150.
02 BAGOMULTXU Telesforo de ARANZADI – J. M. de BARANDIARAN 31-07-1925 91-III (Olaberri) X: 631.430, Y: 4.762.570, Z: 1.065. Ap.
03 LINDUS 1 hego José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 13-07-1926 91-III (Olaberri) X: 633.690, Y: 4.765.035, Z: 1.160.
04 XANTXOTEN-HARRIA José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 24-03-1948 91-III (Olaberri) X: 629.320, Y: 4.766.155, Z: 1.005.
05 PILOTASORO José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 24-03-1948 91-III (Olaberri) X: 629.260, Y: 4.766.170, Z: 1.000.
06 ODIEGO 1 ipar Tomás LÓPEZ SELLÉS 03-04-1955 91-III (Olaberri) X: 629.770, Y: 4.763.020, Z: 840.
07 ARREGI Tomás LÓPEZ SELLÉS 05-10-1961 91-III (Olaberri) X: 630.090, Y: 4.762.380, Z: 905.
08 LINDUS 2 ipar (Arrasado) Tomás LÓPEZ SELLÉS 10-07-1966 91-III (Olaberri) X: 633.850, Y: 4.765.535, Z: 1.190.
09 ODIEGO 2 hego Miguel Javier URMENETA 1978 91-III (Olaberri) X: 629.835, Y: 4.762.920, Z: 830.
10 BERASKOAIN Pedro ARRESE – Luis MILLÁN – Francisco ONDARRA 13-08-1983 91-III (Olaberri) X: 630.720, Y: 4.764.670, Z: 1.010.
11 SOROGAIN Goyo MERCADER 24-02-1998 91-III (Olaberri) X: 629.270, Y: 4.765.500, Z: 925.
12 ZUBIMEARREKO ERREKA BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 17-09-2005 91-III (Olaberri) X: 629.540, Y: 4.764.630, Z: 885.


Nº (02): TÚMULOS 

01 ELORRIXAALEA José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 24-03-1948 91-III (Olaberri) X: 630.300, Y: 4.765.725, Z: 1.085. Ap.
02 SORALEPO 1 Pedro ARRESE – Luis MILLÁN – Francisco ONDARRA 13-08-1983 91-III (Olaberri) X: 630.010, Y: 4.765.330, Z: 1.125. Ap.
03 SORALEPO 2 Pedro ARRESE – Luis MILLÁN – Francisco ONDARRA 13-08-1983 91-III (Olaberri) X: 630.010, Y: 4.765.350, Z: 1.125. Ap.
04 LANOTEGI PedroARRESE – Luis MILLÁN SAN EMETERIO 03-09-1983 91-III (Olaberri) X: 631.135, Y: 4.764.485, Z: 1.065.
05 ALDAPARRI PedroARRESE – Luis MILLÁN SAN EMETERIO 03-09-1983 91-III (Olaberri) X: 632.450, Y: 4.764.215, Z: 1.200.
06 ATALOZTI MENDEBAL 1 Luis MILLÁN SAN EMETERIO 21-03-1993 91-III (Olaberri) X: 633.260, Y: 4.764.480, Z: 1.115.
07 ATALOZTI MENDEBAL 2 Luis MILLÁN SAN EMETERIO 21-03-1993 91-III (Olaberri) X: 633.260, Y: 4.764.470, Z: 1.115.
08 AZTAKARRI 1 BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 17-09-2005 91-III (Olaberri) X: 629.200, Y: 4.766.175, Z: 1.000.
09 AZTAKARRI 2 BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 17-09-2005 91-III (Olaberri) X: 629.215, Y: 4.766.170, Z: 1.000.
10 ATALOZTI ERDI BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 24-09-2005 91-III (Olaberri) X: 633.290, Y: 4.764.470, Z: 1.115.
11 ATALOZTI EKIALDE BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 24-09-2005 91-III (Olaberri) X: 633.500, Y: 4.764.630, Z: 1.130.


Nº (03): CROMLECHS 

01-A SOLDADU-HARRIA 1 José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 13-07-1926 91-III (Olaberri) X: 633.580, Y: 4.764.785, Z: 1.125.
01-B SOLDADU-HARRIA 2 José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 13-07-1926 91-III (Olaberri) X: 633.560, Y: 4.764.760, Z: 1.125.
01-C SOLDADU-HARRIA 3 Luis MILLÁN SAN EMETERIO 26-06-1984 91-III (Olaberri) X: 633.550, Y: 4.764.760, Z: 1.125.
02 LINDUS José Miguel de BARANDIARAN AYERBE 21-03-1948 91-III (Olaberri) X: 633.685, Y: 4.765.130, Z: 1.165.
03 XANTXOTEN-HARRIA (Doce Pares) Tomás LÓPEZ SELLÉS 03-04-1955 91-III (Olaberri) X: 629.395, Y: 4.765.150, Z: 915.
04 PILOTASORO Pedro ARRESE – Luis MILLÁN – Francisco ONDARRA 13-08-1983 91-III (Olaberri) X: 629.280, Y: 4.766.165, Z: 1.005.
05-A BERASKUAIN 1 à 12 Pedro ARRESE – Luis MILLÁN – Francisco ONDARRA 13-08-1983 91-III (Olaberri) X: 630.705, Y: 4.764.640, Z: 1.005.
06 ARBILLETA Pedro ARRESE – Luis MILLÁN 03-09-1983 91-III (Olaberri) X: 630.500, Y: 4.763.460, Z: 1.050.
07 LANOTEGIBEKOA Pedro ARRESE – Luis MILLÁN 03-09-1983 91-III (Olaberri) X: 631.490, Y: 4.763.440, Z: 1.005.
08 ATALOZTIKO LEPOA Luis MILLÁN – Juan José OCHOA de ZABALEGUI 18-07-1988 91-III (Olaberri) X: 633.370, Y: 4.764.515, Z: 1.105.
09 ATALOZTI Luis MILLÁN – Juan José OCHOA de ZABALEGUI 18-07-1988 91-III (Olaberri) X: 633.280, Y: 4.764.470, Z: 1.115.
10 ARBILLETAKO LEPOA Luis MILLÁN SAN EMETERIO 01-10-1998 91-III (Olaberri) X: 630.690, Y: 4.763.410, Z: 1.055.
11 ZUBIMEARREKO ERREKA BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 17-09-2005 91-III (Olaberri) X: 629.540, Y: 4.764.630, Z: 880.
12 AZTAKARRI BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 17-09-2005 91-III (Olaberri) X: 629.185, Y: 4.766.165, Z: 1.005.
13 LUPUZURI Balere BARRERO – Luis MILLÁN 24-09-2005 91-III (Olaberri) X: 632.450, Y: 4.764.615, Z: 1.200.


Nº (05): CISTAS

01 SOROGAIN Luis MILLÁN – Goyo MERCADER 12-09-1998 91-III (Olaberri) X: 629.275, Y: 4.765.510, Z: 925.


Nº (08): FONDOS DE CABAÑA

01 ZUBIMEARREKO ERREKA 1 à 12 (12) BARRERO – GAZTELU – MERCADER – MILLÁN – TXINTXU 17-09-2005 91-III (Olaberri) X: 629.645, Y: 4.764.780, Z: 920.


Argazkiak Fotos 
 maison d'Urepel


monument à Xalbador








nombrils de Venus











stellaires

vers Bihurrieta
Lasaenia ,vieux moulin



  euprocte pyrénéen ; de dessus avec sa pupille en cœur et sur le dos avec ses parties génitales orange.
  

































 la marque des Etats


























Uztarketakoerreka







 Auntzarpea : vestiges de bordes



  du col de Lepomotz ,la dent de Sastrako arroka
les rochers de Putakarrieta ,Lepomotz et Sastrakoarroka depuis Harizbakotxekokaskoa.
bulbocodiums

l'anémomorphose et son influence sur les hêtres de crete












du sommet de Lupuzuri vers le Nord
Lupuzuri depuis Uztarketakolepoa
 Ataloztikolepoa : poteau indicateur saharien.
















 Monuments à Oriol Solé
le "rossinyol que vas a França" est une chanson dédiée aux réfugiés...
tumulus d'Atalotzi
soldado harria 3









Soldado harria 1
 "buzones" de Lindus avec la borne IGN
 du Lindus ,la traversée de Baigorri harana et les sommets qui nous attendent prochainement.
la ligne Caro-d'Ornano de Burdinkurutxetakolepoa jusqu'à izterbegi
Lupuzuri et ses environs depuis Urtarai
 gentianes printanières
musaraigne
printemps

































 sur le chemin de Madaria










































































































Cardamines
papillon aurore male

 aurore femelle
amiguitto



pour voir le parcours sous IGN ,cliquez sur IGN puis zoomer dans outil jusqu'à rue

Wikiloc